mercredi 29 avril 2009

NITOBE Inazo 2

NITOBE Inazo (1862 - 1933)

Homme politique japonais.
Japana politikisto.

J'ai visité sa ville natale de Morioka au nord du Japon.
Il a été secrétaire de la Société des Nations à Genève (Suisse)
Il a toujours soutenu l'Espéranto.

Mi vizitis lian naskighurbon Morioka norde de Japanio.
Li estis sekretario de la Ligo de Nacioj en Ghenevo (Svislando)
Li daùre subtenis Esperanton.

Ces photos ont été prises à Vancouver (Canada) où Nitobe a résidé.
Tiuj fotoj estis faritaj en Vankuvero (Kanado), kie Nitobe restadis.

Voir mirejo.blogspot.com en date du 15 février.
Vidu mirejo.blogspot.com la 15an de februaro.































TORII

Un TORII (mot japonais) est un très grand portique construit à l'entrée d'un temple shinto. Vous en voyez un sur la première photo prise à Nikko au Japon.

A Vancouver (Canada) au musée d'anthropologie, photos 2 à 4, j'ai vu des portiques faits par des peuples premiers de Colombie Britannique. Etrange ressemblance...

TORII (japana vorto) estas pordego konstruita che la enirejo de shintoisma templo. Vi vidas unu sur la unua foto farita en Nikko, Japanio.

En Vankuvero (Kanado) en la antropologia muzeo (fotoj 2-4) mi vidis pordegojn faritajn de indighenaj popoloj de Brita Kolombio. Stranga simileco...













POTLAK


Quand des gens se réunissent pour manger, que chacun apporte une partie du repas et qu'on met la nourriture en commun, on nomme cela en Suisse un "repas canadien". Les Canadiens protestent, car ils ne nomment pas cela de cette façon. Au Japon, on m'a dit que cela s'appelait un POTLAK. En fait, il s'agit d'un terme d'une langue indigène de l'Amérique.
Le Potlak est une réunion, un repas, mais aussi l'occasion de sceller diverses décisions du clan comme mariages ou contrats. On dit Potlak ou Potlatch.

Kiam homoj kunvenas por kune manghi, kiam chiu alportas parton de la manghajho kaj kiam oni metas la manghajhojn komune, ni nomas tion en Svislando "kanada mangho". Kanadanoj protestas, char ili ne nomas tion tiel. En Japanio oni diris al mi, ke oni nomas tion POTLAK. Fakte temas pri kunveno, mangho, sed ankaù estas okazo por sigeli diversajn decidojn de la klano kiel geedzighojn kaj kontraktojn. Oni diras Potlak aù Potlatch.

HUNDERTWASSER +

MEME TECHNIQUE / SAMA TEKNIKO

Markthalle à Rheineck (Suisse) oeuvre de l'artiste Hundertwasser d'Autriche.
Merkatohalo en Rheineck (Svislando), verko de la artisto Hundertwasser en Aùstrio.




Oeuvre d'un/e artiste du Canada, musée anthropologique de Vancouver.
Verko de iu artist/in/o el Kanado, antropologia muzeo en Vankuvero.




PEUPLES PREMIERS / UNUAJ POPOLOJ




















Il y a beaucoup de peuples indigènes au Canada.
C'est un phénomène nouveau pour moi car il ne se présente pas dans mon pays.
J'ai eu des contacts avec les Odanaks et les Abénakis au Québec en 2007, avec les Ainus au Japon en février 2009, avec les Paiwans à Taiwan en avril 2009 et ici à Vancouver dans ce splendide musée.
Cette collision de cultures et d'époques me donne à réfléchir. Comment gérer cela pour le bien de tous?
Estas multaj indighenaj popoloj en Kanado.
Estas nova fenomeno por mi, char ghi ne ekzistas en mia lando.
Mi havis kontaktojn kun Odanak kaj Abenakis en Kebekio en 2007, kun Ainoj en Japanio en februaro 2009, kun Paiwan en Tajvano en aprilo 2009 kaj chi tie en Vankuvero en tiu belega muzeo.
Tiu kolizio inter kulturoj kaj epokoj pensigas min. Kiel mastrumadi tion por la bono de chiuj?

lundi 27 avril 2009

MUSEE / MUZEO

VANCOUVER, COLOMBIE-BRITANNIQUE, CANADA

VANKUVERO, BRITA KOLOMBIO, KANADO

www.moa.ubc.ca





























PAIX / PACO

Un petit film sur un chant sur la paix en diverses langues. Ecoutez!!

http://www.ipernity.com/blog/58282/144836

Mallonga filmo kun kanto pri paco en diversaj lingvoj. Bv aùskulti!!

ANARKI'


Anarchisme

Durant mon voyage autour du monde, je me suis trouvée en contact avec deux anarchistes de deux pays différents. J’ai été plongée dans cette réflexion et cette philosophie.

Suis-je anarchiste ?

Extrait de « La pensée de Malatesta » Manfredonia, coll. anarchiste n° 8, 1996.
« Nous voulons le bonheur des hommes, de tous les hommes, sans exception. Nous voulons que chaque être humain puisse se développer et vivre le plus heureusement possible. Et nous croyons que cette liberté et ce bonheur ne peuvent pas être donnés aux hommes par un homme ou par un parti, mais que tous les hommes doivent par eux-mêmes en découvrir les conditions et les conquérir. Nous croyons que seulement la plus complète application du principe de solidarité peut détruire la lutte, l’oppression et l’exploitation et que la solidarité ne peut être que le résultat de la libre entente, que l’harmonisation spontanée et voulue des intérêts.
Pour nous, tout ce qui cherche à détruire l’oppression économique, politique, tout ce qui sert à élever le niveau moral et intellectuel des hommes, à leur donner la conscience de leurs droits et de leurs forces et à les persuader de faire leurs affaires par eux-mêmes, tout ce qui provoque la haine contre l’oppression et l’amour entre les hommes, nous approche de notre et but et par conséquent est bien – sujet seulement à un calcul quantitatif pour obtenir avec des forces données le maximum d’effet utile. Et au contraire est mal, parce que c’est en contradiction avec le but, tout e qui tend à conserver l’état actuel, tout ce qui tend à sacrifier, contre sa volonté un homme au triomphe d’un principe.
Nous voulons le triomphe de la liberté et de l’amour. » (p. 34)
Rappel : la devise des anarchistes : « Ni Dieu ni maître ».



Ensuite vient pour les anarchistes la possibilité d’utiliser les moyens violents si cela est en accord avec leurs buts. Et là, je dis NON.

Je ne suis pas anarchiste.

Je peux imaginer que, si je vivais dans une dictature ou un régime moins démocratique, je pourrais glisser dans l’anarchie.

Je ne crois en aucun dieu. J’ai la chance énorme de vivre dans une démocratie, la démocratie suisse, qui est unique au monde. Et j’adore la voir fonctionner. A deux reprises, je l’ai mise en route et j’ai regardé, comme on pousse le premier domino et on regarde ce qui se passe : l’un pousse l’autre et tous tombent finalement.


Premier exemple : protestation contre l’organisation des élections en 2002 dans mon village des Brenets (Suisse)
Je devais voter, je voulais voter. C’était dimanche, la date des élections était le dimanche suivant. Dans aucun des documents dont je disposais, il n’y avait une indication sur le nombre exact de sièges que je pouvais pourvoir en votant. Je savais qu’il y avait 23 sièges pour un village de 1 100 habitants et que ce nombre avait été réduit. A 21, à 19, à 17, je ne le savais pas, donc je ne pouvais pas voter valablement. J’ai écrit à la commune et j’ai envoyé une copie au Département au gouvernement cantonal, à un échelon plus haut.
En l’espace de 48 heures, le juriste cantonal a statué. Premièrement, ma lettre de protestation est assimilée à un recours. Deuxièmement, mon recours est acceptable car je suis domiciliée dans cette commune. Troisièmement, mon recours est rejeté car le nombre de 19 a paru dans la feuille officielle, organe du canton. Nul n’est sensé ignorer la loi et ce qui paraît dans la feuille officielle est considéré comme connu de tous.
Merveilleux ! La démocratie a fonctionné, j’ai provoqué une réaction, je la reconnais, je l’accepte.

Deuxième exemple : l’affaire des hymnes.
En juin 2008 a eu lieu en Suisse le championnat de football de l’Union Européenne du Football Amateur (UEFA). Vu le contenu très agressif de certains hymnes, j’ai porté plainte contre l’UEFA car nous avons en Suisse une loi qui punit les incitations à la violence. Lors des matchs, les hymnes de diverses nations étaient chantés sur territoire suisse, donc la loi s’appliquait.
Ma plainte déposée, j’ai regardé les dominos tomber. En souriant. Le procureur cantonal a traité ma plainte. Il a statué en disant que le texte était en relation avec un contenu historique et ne constituait pas un appel à la violence ici et maintenant. Donc il a rejeté ma plainte.
Merveilleux ! La démocratie a fonctionné, j’ai provoqué une réaction, je la reconnais, je l’accepte. J’avais un droit de recours, je ne l’ai pas utilisé.

J’ai un profond respect pour la démocratie.

Dans mon enseignement de l’instruction civique à des adolescents de 15 ans, j’ai toujours très clairement et en détails montré à mes élèves comment ils peuvent agir LEGALEMENT pour s’exprimer : pétitions, manifestations, lettres de lecteurs dans la presse, distributions de tracts, participation aux parlements des jeunes, lobbyisme, grèves, jeûnes, boycotts, action politique dès l’âge de 18 ans, etc. Toujours dans le respect.







Anarkiismo

Dum mia vojaĝo ĉirkaŭ la mondo mi estis en kontakto kun du anarkiistoj el du malsamaj landoj. Tio plonĝis min en tiun pripenson kaj en tiun filozofion.

Ĉu mi estas anarkiisto ?

El « La pensée de Malatesta » (la penso de Malatesta) Manfredonia, coll. anarchiste n°8, 1996
Ni volas feliĉon por la homoj, por ĉiuj homoj sen escepto. Ni volas, ke ĉiu homo povu disvolviĝi kaj vivi plej feliĉe. Kaj ni kredas, ke tiu libereco kaj tiu feliĉo ne povas esti donacita al homoj fare de homo aŭ de politika partio, sed ke ĉiuj homoj devas de si mem malkovri la kondiĉojn kaj konkeri ilin. Ni kredas, ke nur la plej kompleta apliko de la solidareco-principo povas detrui lukton, subpremon kaj ekspluatadon, kaj ke solidareco povas nur esti rezulto de libera interkonsento, spontana kaj dezirata harmoniigo de la interesoj.
Por ni ĉio, kio celas detruon de ekonomia kaj politika subpremoj, ĉio, kio utilas al plialtigo de morala kaj intelekta niveloj de homoj, al donado al ili de konsciiĝo pri iliaj rajtoj kaj fortoj, al decidigo al memsolvado de iliaj problemoj, ĉio, kio kaŭzas malamon al subpremo kaj amon inter la homoj, tio proksimigas nin al nia celo kaj konsekvence estas bona – povas esti nur kvanta kalkulo por atingi pere de la donitaj fortoj la maksimuman efikon. Male tio estas malbona, ĉar tio kontraŭstaras la celon, tio, kio celas la konservadon de la nuna stato, tio, kio celas oferi homon kontraŭ lia aŭ ŝia volo por triumfo de iu principo.
Ni volas triumfon de libereco kaj de amo. » (p. 34)

Memorigo : devizo de anarkiistoj estas : « Nek Dio nek majstro ».

Poste venas por anarkiisoj eblo uzi perfortajn rimedojn, se tion pravigas la celoj. Tie mi diras NE.

Mi ne estas anarkiisto.

Mi povas imagi, ke, se mi vivus en diktatora reĝimo aŭ en malpli demokrata reĝimo, mi povus gliti al anarkiismo.

Mi kredas je neniu dio. Mi havas enorman ŝancon vivi en demokratio, en la svisa demokratio, kiu estas unika en la mondo. Plie mi ŝategas observi, kiel ĝi funkcias. Dufoje mi movigis ĝin kaj mi rigardis, same kiel oni puŝas la unuan domenon de la domenludo kaj oni observas tion, kio okazas : unu puŝas la alian kaj ĉiuj finfine falas.

Unua ekzemplo : protesto kontraŭ organizo de elektoj en la jaro 2002 en mia vilaĝo Les Brenets (Svislando)
Mi devis voĉdoni, mi volis voĉdoni. Estis dimanĉe, la dato de la elektoj estis la venontan dimanĉon. En neniu el la dokumentoj, kiujn mi havis je dispono, staris iu indiko pri la preciza nombro de seĝoj, kiujn mi povis doni al kandidatoj voĉdonante. Mi sciis, ke estis 23 seĝoj por vilaĝo kun 1 100 loĝantoj kaj ke tiu nombro estis reviziita, ĉu al 21, ĉu al 19, ĉu al 17, mi ne sciis, konsekvence mi ne povis efike voĉdoni. Mi skribis al la vilaĝoadministrejo kaj sendis kopion al departemento de la kantona registaro, do al la supera nivelo.
Ene de 48 horoj la kantona juristo dekretis. Unue mia letero estas protesto. Due tiu protesto akcepteblas, ĉar mi mem loĝas en tiu vilaĝo. Trie mia protesto estas rifuzita, ĉar la nombro 19 eldoniĝis en « Feuille oficielle » (oficiala organo) de la kantono Neuchâtel. Neniu povas ignori la leĝon kaj tio, kio aperas en la oficiala organo estas konsiderata kiel konata de ĉiuj.
Mirinde ! Demokratio funkciis, mi kaŭzis reagon, mi aknoskas ĝin, mi akceptas ĝin.

Dua ekzemplo : la himnoafero
En junio 2008 okazis en Svislando ĉampionado de piedpilko de UEFA, do je eŭropa nivelo. Pro la agresema enhavo de la himnoj mi plendis kontraŭ la organizanto, ĉar ni havas en Svislando leĝon, kiu punas la incitadon al perforto. Dum la ludoj himnoj de diversaj nacioj estis kantataj sur svisa teritorio, konsekvence la leĝo validas.
Post depono de mia plendo mi rigardis domenojn falantajn. Ridetante. La kantona prokuroro traktis mian plendon. Li dekretis, ke la teksto de la himnoj estas en rilato kun historia kunteksto kaj ne konsistis je alvoko al perforto ĉi tie kaj nun. Konsekvence li rifuzis mian plendon.
Mirinde ! Demokratio funkciis, mi kaŭzis reagon, mi aknoskas ĝin, mi akceptas ĝin.
Mi havis rajton kontraŭplendi, mi ne uzis ĝin.

Mi havas grandegan respekton por demokratio.

En mia instruado pri civitaneco al junuloj 15jaraj mi daŭre, precize kaj detale montris al ili, kiel ili povas LAŬLEĜE agi por esprimi sin: peticioj, manifestacioj, leteroj de leganto en la gazetaro, disdono de informiloj, partopreno en junulaj parlamentoj, lobiismo, strikoj, fastos, bojkotoj, politika agado ekde la aĝo de 18, ktp. Ĉiam en respekto.